1° "Et si...Emmanuel Macron avait choisi option musique plutôt qu'option théâtre au lycée". L'idée me vint lors du mouvement des gilets jaunes. Nous sommes tous des Lucien Lacombe qu'une décision sans importance a jeté dans une voie qui aurait pu être tout autre. Ainsi, peut-être, au moment de cocher ses options en lycée, celui qui allait devenir le 8ièm Président de la 5 République a-t-il peut-être hésité entre deux options. Dans l'insouciance de la vie lycéenne, il ne s'est sans doute pas arrêté (comme nous ne le faisons que rarement sur les deux destinés qui s'ouvrait à lui et qui statiquement avait de grande chances d'être assez semblable mais qui auraient pu être radicalement différente). Monsieur Macron cocha pour le Théatre et rencontra Brigitte et la suite nous la connaissons. Il aurait pu cocher musique et se retrouver dans la classe d'Untel ou il se serait lié d'amitié avec Christophe, Richard et Édouard et aurait fondé un groupe de métal de 3iem rang qui aurait soutenu les gilets jaunes (qui n'aurait du coup pas existé))
2° Buste de Kim Kardashian en femme battue alcoolique et dépressive - le destin de la reine de cette belle success story à l'américaine sans fissure aurait pu être tout autre...(projet en cours de réflexion : ce buste serait un appel à la modestie pour cette star et pour tout ceux ) qui le succès fait quelque fois oublié qu'il n'y sont pas pour grand chose...Mais bon, je ne suis pas Dieu et il n'est pas donner à tout le monde d'anéantir les humains dans leur excès d'orgueil -Tour de Babel). Ce projet continu d'explorer la nécessité : De Dicto, dans le système présent, il existe nécessairement une kimkardashian - Nom commun regroupant les attributs d'une starlette de téléréalité. Le système américain ne pouvait pas ne pas enfanter une telle enfant. Mais De Re, rien n'oblige à ce que ce concept (une kimkardashian) qui existe nécessairement se trouve exemplifier par Mme Kim Kardashian. Jenny Miller ou Alexandra Taylor aurait très bien pu être la kimkardashian si Mme Kim Kardashian avait connu un autre destin)
Cette série composée pour l'instant d'une seule pièce réalisée interroge sur l'aléa dans notre vie et se veux un appel à l'humilité.
Nous ne sommes ce que nous sommes que par la hasard - un mouvement de hanche de plus de papa dans ma maman et nous serions un autre être, et si un de nos ancêtres n'était pas allé en tel époque en tel lieu, la face du monde en eue été totalement différentes.
Deux idées maitresses derrière, ces rêverie que tous faisons..."et si"
La première est celle de l'amplification exponentiel, le fameux "battement d'aile de papillon". La chaine causale d’événement nécessairement lié entre eux n'est pas prédictible. Pas simplement parce que nous ne serions pas aussi puissant que le démon de Laplace capable de percevoir tous les détails de l'univers et d'embrasser toutes les chaînes causales, mais parce qu'in-fine la détermination précise de l'état de l'univers se heurte au principe d'incertitude.
Si une petite imprécision de la connaissance dans l'état de l'univers à un moment T, n' a que peut d'influence sur l'état de l'univers à T+1, il n'en est pas de même à T+ 1 000 et encore moins à T + 1 000 000 000 000 etc Au final la position d'un électron sur Sirius doit être prise en compte si l'on veut faire du déterminisme à long (très long) terme. Or il est impossible de connaitre exactement la position et la moment d'une particule...
La seconde idée maitresse de l'aléa est la sélection naturelle. Interrogeons nous pour savoir ce qui est sélectionnée pas la sélection naturelle. Pour la faune et le flore, ce ne sont pas les individus qui meurent ou survivent avec une probabilité certainement corrolé à leur degré d'adaptation - ce qui veut dire que des inaptes peuvent par hasard survivre (tout comme il est sans doute possible, mais rare de trouver un fumeur acharné ayant travaillé dans le flocage d'amiante toujours vivant à 90 ans) et que certains trop apte disparaitront (à l'autre bout de la courbe de Gauss on peut trouver, mais rarement, des sportifs non fumeur de 20 ans développant un cancer des poumon)...Ce qui est sélectionné, c'est l'espèce.
Mais la sélection n'a pas seulement lieu pour la faune et la flore. Face à une attaque, notre organisme ne réflechit pas à dévelloper les meilleurs anticorps face à un ennemi dont il aurait analyser les propriétés. Non, notre organisme produit de façon aléatoire des série d'anticorps différents et repère ceux fonctionne, pour ne reproduire que ceux qui sont efficace contre l'infection. Pour l'apprentissage, il est établi également que les connections neuronales ne s'établissent pas avec une quelconque intention d'effectuer telle tâche. Les neurones se lient entre eux de façon aléatoires, et le cerveau sélectionne ensuite les groupe neuronaux qui réussisse.
Une idée qui m'a plu depuis ma jeunesse est que notre espèce est un peu comme un organisme. Le rapport, par exemple, d'un globule rouge à un individu est (approximativement) le même que celui d'un individu à son espèce. (Depuis Bouveresse, j'évite de faire des analogies, même si j'aime beaucoup la saveur de ces figures de pensée qui fleure bon la philosophie médiévale. Donc prenez cette analogie pour ce qu'elle est : une figure poétique, qui peut avoir une base véridique et être un bon moyen heurisitque, mais n'en demeure pas moins imprécise). Le globule rouge nait et meurt mais le corps subsiste. Un jour, c'est le corps vieux et fatigué qui décède, même s'il contient des millions de globule rouge tout neuf. Nous avons conscience de nous même. Peut-on savoir si un globule a conscience de lui-même? Et si ce globule rouge avait conscience de lui même, aurait-il conscience d'appartenir à un corps qui a conscience de lui même, mais pas de tous les éléments qui la compose? ....
Tout ça pour dire que notre espèce produit aléatoirement des individus qui suivent leur parcours individuel (réussissant ou échouant dans la vie), mais que ces individus n'y sont pour rien dans leur destin, ils sont simplement ce que l'espèce a produit de plus ou moins bien adapté à l'environnement actuel.